Vous trouverez ci-après des extraits du lexique philatélique du club de Moselle et Madon.
(Un grand Merci à François)
Vous pouvez les copier ou les imprimer sans problème.
Bonne lecture !
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Accusé de réception (ou avis de) : Formulaire qui informe un expéditeur que ce qu'il a envoyé a bien été reçu. Certains documents peuvent ainsi avoir une valeur légale pour prouver la réception d'un document lorsqu'ils portent la signature du destinataire. La confirmation par courrier de l'arrivée d'un envoi se retrouve sur les plis avec accusé de réception. Par le passé, une marque postale AR, apposée par le guichetier, a parfois été utilisée pour oblitérer le timbre affranchissant l'accusé, ou pour oblitérer le timbre qui sert à payer ce service sur le pli.
Adhésif (ou autoadhésif) : Désigne un timbre, le plus souvent vendu en carnet, destiné à être collé sur un produit postal (lettre, carte postale ou colis) au moyen d'une substance adhésive et qui diffère d'un timbre enduit de gomme classique à humecter. Il se distingue également des procédés d'affranchissement imprimés directement sur une enveloppe ou de tout autre type d’entier postal. La dentelure est également différente des timbres courants.
Aérienne (poste) et aérienne militaire: Les timbres pour la poste aérienne, indépendamment des premières diffusions (1920 : Précurseur Guynemer), ont pu servir indifféremment sur le courrier aérien ou sur le courrier terrestre. S’accompagnant d’une étiquette « par avion » à partir de 1923, le timbre apposé sur le courrier comporte dans la gravure le texte « poste aérienne ». Les timbres de poste aérienne militaire ont été émis de 1943 à 1945. Ils sont réalisés sur des timbres existants surchargés.
Aérogramme : Correspondance par avion constituée d'une feuille de papier, convenablement pliée et collée, dont les dimensions sous cette forme doivent être celles des cartes postales. Le recto de la feuille est réservé à l'adresse et doit obligatoirement porter la mention «Aérogramme». Il est interdit d'y insérer des feuillets supplémentaires ou un objet quelconque. Créé en l952 par le Congrès de l'UPU de Bruxelles, l'aérogramme bénéficie, en raison de sa légèreté, d'un tarif réduit fixe, quelles que soient les destinations. Des formules avec timbres imprimés sont vendues par la poste.
Affranchir (machine à) : Une machine à affranchir est un outil de bureau qui imprime des marques postales ayant valeur d'affranchissement préalable. Ce matériel est fourni en location aux entreprises par la Poste et sous son contrôle. Les utilisateurs bénéficient en retour d’un tarif préférentiel.
Affranchissement : Acquittement préalable de la totalité des frais de port, représenté, selon les époques et les cas, par des mentions, des marques spécifiques, des timbres-poste, des empreintes de machines à affranchir ou d’autres valeurs fiduciaires. Les tarifs varient en fonction des poids et de ce qui est expédié (lettre, journal, carte …).
Affranchissement composé : Ensemble des timbres de différentes valeurs dont le montant total atteint (ou dépasse) le tarif en vigueur. Cet affranchissement est dû soit à l'absence d'une valeur unique permettant d'acquitter le port, soit à une volonté délibérée de l'expéditeur.
Affranchissement mixte : Composé de timbres émis par des autorités postales différentes. Cette pratique ne fut valable en France que dans des conditions particulières (guerre, occupation, libération) ou dans le cadre d’accords particuliers entre états.
Affranchissement philatélique : Souvent réalisé par ou pour un collectionneur, il est généralement composé de timbres commémoratifs, bandeaux, blocs ou timbres à surtaxe. Le cachet apposé peut être le motif de cet affranchissement.
Affranchissement de fortune : Réalisé par des moyens anormaux, préconisé ou toléré par l'administration des postes en raison de circonstances exceptionnelles. En cas de pénurie de timbres-poste, il pouvait être admis que l'expéditeur ou le bureau de poste affranchisse le courrier par des moyens de substitution. Exemples: P.P. (port payé) en l'absence de timbre-poste, griffe sur cachet du bureau, timbre-poste coupé pour une valeur au prorata de la surface utilisée, utilisation d'un timbre-poste en remplacement d'un timbre préoblitéré. Ces affranchissements de fortune n’ont plus cours de nos jours.
Affranchissement en numéraire : Absence de timbre sur l’envoi, mais réglé en espèces, avec l'apposition d'une marque ou d'une mention indiquant que le port a été payé (P.P). Ce procédé était bien entendu plus fréquent avant la généralisation des timbres et des bureaux distributeurs.
Agent embarqué : Agent des postes affecté à un bureau flottant (mobile). Se dit également, à tort, d’un agent des postes effectuant le tri dans un train pendant le trajet (le terme approprié est ambulant).
Album : Reliure contenant des feuilles cartonnées destinées à recevoir des timbres ou des lettres. Il existe des albums à feuilles fixes ou à feuilles mobiles, avec ou sans cadres pré imprimées, avec ou sans reproductions de timbres, avec ou sans numéros de référence du timbre. Certains albums sont constitués de pages en carton avec bandes transparentes permettant de glisser les timbres selon son choix.
Alsace Lorraine : Après la proclamation de l’Etat français le 12 juillet 1940, commence la ré-annexion de fait de l’Alsace-Lorraine qui se terminera fin août 1940. Deux séries à l’effigie de Hindenburg avec respectivement les surcharges « Elsass » et « Lothringen » sont émises à partir du 15 août 1940. Ces timbres seront retirés en décembre 1941.
Ambulant : Pour gagner du temps, la Poste a installé dans les trains de véritables bureaux où s’effectuent les opérations de tri. Les bureaux ambulants ont été dotés de cachets spéciaux (indiquant les villes au départ et à l’arrivée du parcours) pour oblitérer le courrier qu’ils ont trié.
Aminci (ou clair), amincissement : Diminution, partielle ou sur la surface totale, de l'épaisseur du papier d'un timbre, ayant généralement pour origine l’arrachage d’une charnière, l’enlèvement trop brusque ou le mauvais décollement du timbre de l’enveloppe. Cet état réduit fortement la valeur du timbre.
Anneau-lune : Petite tache blanche circulaire provenant d’une pastille de la perforation de la dentelure (qui se faisait souvent dans le même local) collée fortuitement sur le rouleau d’impression empêchant un encrage uniforme.
Annexe (bureau) : Etablissement postal secondaire (attaché à un bureau principal, souvent situé dans une agglomération proche).
Annulé : Surcharge enlevant la valeur fiduciaire au timbre, utilisé dans le passé pour les cours d'instructions des postiers (la surcharge « spécimen » est également utilisée pour le même usage).
A.P.S. (Automatic Perforation Système) : Il s’agit d’une plaque de métal souple que l’on enroule autour du cylindre de perforation des feuilles de timbres ou de prédécoupe de carnets. La plaque est « enfoncée » par des coups de pointes et ensuite trempée. Elle peut être montée sur des rotatives différentes et perfore la feuille par des picots rabotés par l’A.P.S. Ce système permet de perforer des figurines de formes les plus diverses : timbres ronds, ovales, cœur … Ce procédé a été imaginé et utilisé pour la première fois en France en 1998 pour le Championnat du Monde de football.
Avion (par) : L’étiquette « par avion » fût émise en 1923, en remplacement du « précurseur Guynemer » de 1920, pour distinguer et différencier le courrier terrestre du courrier aérien.
Ballon monté : Terme consacré au courrier acheminé par ballon monté lors du siège de Paris en 1870. Ces plis, sur papier très fin, ou ces journaux, à format réduit, portaient pour la plupart la mention « Par ballon monté ». Ils devaient peser le moins lourd possible afin d’en transporter le maximum à chaque voyage.
Bande : Ensemble horizontal ou vertical de plus de deux timbres identiques ou différents. Pour des raisons esthétiques, dans le cas de timbres identiques, le philatéliste préfère la bande horizontale qui vaut plus que la bande verticale. Bande en gouttière : Bande de timbres-poste également répartis des deux côtés de la marge. On dit aussi bande inter panneaux.
Bande pour journaux : Bande de papier utilisée pour entourer les journaux avant leur expédition. Désigne aussi souvent un entier postal comportant un timbre imprimé, destiné à l’envoi de journaux ou de magazines de faible pagination.
Bandelette (ou bande) publicitaire : Publicité imprimée dans la marge d'un timbre-poste. La publicité peut être imprimée en même temps que le timbre, ou ultérieurement par un utilisateur privé. Le philatéliste ne s’intéresse, bien entendu, qu’à l’ensemble timbre + publicité attenants (voir aussi vignette). Le terme de publicitimbre est également utilisé.
Bienfaisance (timbre de) : Timbres dont l'objet principal est de nature postale, mais dont la valeur est majorée au profit d'œuvres de bienfaisance. L'acquéreur paie donc une somme supplémentaire qui vient s'ajouter au tarif postal normal.
Bloc : Groupe d'au moins quatre timbres non détachés, généralement identiques, mais parfois différents, présentés sur deux rangées. Dans certains cas (relativement rares) un bloc oblitéré a plus de valeur que le même bloc à l’état neuf.
Bloc Feuillet : Inventé en 1923 au Luxembourg, c’est un petit feuillet, de formats variables, comportant en général plusieurs timbres souvent différents (mais parfois identiques), émis pour une occasion particulière, un évènement marquant. Les timbres issus des blocs feuillets ont pouvoir d'affranchissement individuel. Leur tirage généralement très inférieur à celui des timbres en feuilles leur permet d’avoir une cote très élevée.
Bloc souvenir : L’édition de blocs souvenirs français a vu le jour en 2003 et a commencé son existence par un scandale : l’émission du bloc « rouge gorge ». Ce bloc n’a été imprimé que dans une quantité très limitée (environ 50 000 exemplaires) et vendu hors abonnement, ce qui a lésé un grand nombre de collectionneurs. Depuis, régulièrement, la poste édite des blocs souvenirs mais a créé un abonnement spécifique.
Bon à tirer : Formule employée pour donner l’autorisation d’imprimer d’après une dernière épreuve ou un essai qui devient la référence à suivre sur l’ensemble du tirage.
Bord de feuille : Timbre auquel la marge large de la feuille est restée attachée. Pour les timbres anciens, la plus-value est plus importante que pour les timbres contemporains.
Boule de moulins : Transport postal inventé pendant le siège de Paris en 1870 pour faire parvenir du courrier dans la capitale, avec pourtant peu de succès. Les « boules de moulins » étaient des cylindres en métal d'environ vingt centimètres de diamètre, munis de centaines de lettres de quatre gramme, soudés et ensuite jeté dans la Seine. Malheureusement la repêche des « boules de moulins » n’était pas aussi aisée que son inventeur, Emile Robert, l’avait imaginé. Noter que le dernier repêchage a été effectué le 14 avril …1982 !
BPM : Ces initiales que l’on ne trouve que sur les cachets français de la Poste aux armées, signifient « bureau postal militaire ».
Brucelles : Ancien terme désignant la pince de forme variable permettant de manipuler les timbres sans les abîmer.
Bureau à l’étranger : Bureau de poste, dépendant de l’administration métropolitaine, installé en territoire étranger.
Bureau de passe : Bureau postal non ouvert au public, établi au voisinage ou dans les gares importantes de bifurcations de lignes. Ces bureaux appliquaient, sur les lettres transitant par leurs services, un cachet de contrôle apposé parfois même directement sur les timbres. Parmi les 25 bureaux recensés, les plus fréquemment rencontrés sont : 1307 (Dijon), 4201 (Vierzon), 2188 (Le Mans).
Bureau temporaire : Bureau de poste, ouvert pour une durée limitée, destiné à faire face à un trafic momentané résultant de circonstances particulières ou exceptionnelles. Il n’est pas rare que la poste ouvre un bureau temporaire pour les « premiers jours » ou pour la fête du timbre.
Burelage (ou timbre burelé) : Fond de sûreté imprimé, constitué d'un réseau de lignes fines entrecroisées ou parallèles, sur lequel on imprime un timbre. Le procédé est conçu pour rendre la contrefaçon plus difficile. On le rencontre également dans les marges de feuilles pour que ces surfaces ne puisent être utilisées par les faussaires.
Cachet (ou oblitération) : Empreinte apposée manuellement ou avec une machine à affranchir, sur le timbre d’un pli. Le cachet précise souvent l'origine du bureau de départ (ou certifie l'arrivée) et annule la valeur d’affranchissement du timbre. Le philatéliste distingue ainsi :
- L’oblitération authentique qui est l’empreinte apposée sur un timbre ayant servi pour affranchir un envoi acheminé (L'oblitération peut être manuelle ou mécanique). La qualité de l’empreinte a une grande importance pour les philatélistes.
- L’oblitération de complaisance qui est une empreinte apposée avec soins sur un timbre (ou document) dans un but philatélique ou commercial.
Cachet de facteur : Le fonctionnaire de la poste a longtemps détenu un petit cachet lui permettant, pendant sa distribution du courrier, d’annuler les timbres ayant échappé à l’oblitération.
Cachet muet : Se dit d’un cachet sans nom de bureau de poste.
Cadre, cadres variés : Le cadre est un élément graphique constituant du timbre. Les timbres les plus anciens en contenaient systématiquement. Lorsque l’on parle de cadres variés, cela signifie que les timbres d’une même émission représentent un même type entouré d’ornements différents.
Caisse autonome d’amortissement : Surtaxe, crée en 1927, destinée à aider au remboursement de la dette publique. Timbres surchargés en noir ou en rouge du texte « Caisse d’amortissement » ou simplement « C.A. » avec un supplément de +10 à +50 centimes.
Caractères : Bien que n’étant pas réservés à la philatélie, il est bon de connaître les grandes familles et styles de caractères typographiques :
ANTIQUES (sans empattements) – ÉGYPTIENNES (empattements carrés)
ELZÉVIR (empattements triangulaires) – DIDOT (empattements filiformes)
Écriture (imitant le manuscrit).
ROMAINS (caractères verticaux) – ITALIQUES (caractères penchés)
Les caractères que certain baptisent « majuscules » sont les « CAPITALES », ceux souvent nommés « minuscules » sont les « bas de casses » du nom du tiroir à casiers qui contient les caractères de plomb. Les appellations « majuscule et minuscule » sont en réalité liées à l’écriture et non à la typographie.
Carnet : Petit cahier, ou feuillet de plusieurs timbres, ou assemblage de petits feuillets de timbres souvent protégés par une couverture souvent cartonnée ou pour le moins en papier de fort grammage, émis dans un but pratique pour l’utilisateur. Noter que les carnets des timbres courants autocollants sont maintenant souvent fournis sans couverture !
Carnet Croix Rouge : Ces carnets, émis en France à partir de 1952, comportent des timbres édités pour la Croix Rouge avec un supplément de prix qui sera reversé ensuite à cette organisation humanitaire. Les cotes de ces carnets sont souvent élevées.
Carte de visite : Carte qui, sous enveloppe non close, devait, pour bénéficier d’un tarif réduit particulier, ne porter que les noms et adresse de l’expéditeur et un maximum de cinq mots.
Cancelled : Terme anglais signifiant « annulé » parfois apposé sur des timbres neufs démonétisés.
Carte interzone : Le 25 juin 1940, la ligne de démarcation coupe la France en deux grandes zones Jusqu'en septembre 1940, aucun courrier ne peut circuler d'une zone à l'autre. À cette date, apparaît la carte interzone, appelée aussi carte familiale. Elle comporte une série de formules pré imprimées et ne permet de donner que des nouvelles brèves et impersonnelles sans laisser la possibilité au correspondant d'ajouter librement un mot.
Carte-lettre : Carte pliée comportant un volet destiné à la rédaction d'un message et qui, une fois pliée, est cachetée par un adhésif situé autour des bords. Le bord est généralement perforé en vue de faciliter l'ouverture.
Carte maximum : Produit philatélique qui consiste en une carte illustrée, un timbre et une oblitération, comportant chacun un dessin différent mais ressemblant ou comparable; il doit y avoir la plus grande concordance possible entre ces trois éléments. La collection des cartes maximum s’appelle la maximaphilie.
Carte postale : Carte illustrée (dessin ou photographie), voyageant sans être insérée dans une enveloppe et profitant ainsi d'un tarif réduit. Indépendamment des collectionneurs de cartes postales, certains philatélistes collectionnent uniquement les timbres sur cartes postales.
Carte poste : Entier postal se présentant sous la forme d'une carte postale sur laquelle un timbre-poste a été imprimé avant la mise en vente au public pour payer les droits de port à l'avance.
Carte-réponse : Entier postal se présentant sous la forme d'une carte double; un timbre a été imprimé sur chaque volet avant la mise en vente au public, l'un des deux étant destiné à la réponse.
Cartouche : Petit cadre, inclus au timbre, souvent situé dans les angles et contenant une information courte comme « RF » ou tout simplement la valeur faciale.
Catalogue : Nomenclature des timbres émis par un ou plusieurs pays. Le catalogue donne au philatéliste de nombreux renseignements dont la cote du timbre. Les catalogues les plus courante dans le monde sont Michel (Catalogue allemand), Stanley Gibbons (Catalogue anglais), Scott (Catalogue américain), Yvert et Tellier, Cérès et Dallay pour les catalogues français, le plus ancien étant le catalogue Maury (1864). La plupart des catalogues contiennent tous les timbres d’un pays dans l’ordre chronologique, mais certains sont des catalogues thématiques du monde entier.
Cécogramme (du latin « caecus » aveugle et du grec « γράμμά » caractère) est un courrier ou un colis contenant des documents envoyés ou reçus par des déficients visuels et accessibles uniquement par eux (alphabet en Braille). Ils bénéficient d’une franchise totale ou partielle dans les systèmes postaux de nombreux pays. Ces envois portent des mentions du type « écriture d’aveugles ».
Centrage, centré : Emplacement de l'image du timbre par rapport aux bords. Un timbre dit « bien centré » a des marges égales sur la totalité du pourtour. Un timbre mal centré subira une moins-value et, à l’inverse, certains timbres rares seront majorés (plus-value) lorsqu’ils sont parfaitement centrés.
CEPT : Communauté européenne des Postes et Télécommunications.
Charnière : Petite bande de papier cristal, légèrement adhésive, pliée en deux et fixée au dos du timbre afin de le fixer sur un album. Cet accessoire, surtout utilisé pour les timbres oblitérés, n’est quasiment plus employé de nos jours car la trace de la charnière endommage le verso du timbre et, pour les neufs, la gomme. Une charnière ou trace de charnière diminue considérablement la valeur du timbre.
Chiffre, Petit (PC) : Annulation par un cachet portant, au centre d’un losange de points, le chiffre indiquant le classement, par ordre alphabétique, du bureau qui oblitère le timbre poste suivant la nomenclature établie en 1852.
Chiffre, Grand (GC) : Annulation par un cachet portant, au centre d’un losange de points, le chiffre indiquant le classement, par ordre alphabétique, du bureau qui oblitère le timbre poste suivant la nomenclature établie en 1862. Les chiffres sont d’une dimension supérieure à la première nomenclature.
Chiffre-taxe : Cette mention figurait sur les timbres de France et des colonies françaises apposés sur les lettres insuffisamment affranchies. Elle indique aussi le montant de la taxe à percevoir.
Choix : Premier choix, second choix sont des expressions qui indiquent respectivement qu’un timbre est parfait ou imparfait. Un amincissement, une petite fente, une dentelure incomplète, une oblitération trop forte, même un défaut de fraîcheur, sont autant de tares qui diminuent plus ou moins la valeur du timbre concerné (voir également qualité).
Chopin : C’est une transaction qui vous est très largement profitable, la bonne affaire en quelques sortes. Ne pas confondre « Chopin » avec arnaque ! En philatélie, les achats et les ventes entre particuliers sont parfois, hélas, entachés de malhonnêtetés.
Classeur : Le classeur est un album qui possède des bandes horizontales transparentes, vierges d'inscriptions dans lesquelles on glisse les timbres dans l'ordre que l'on veut. Ceci peut se cumuler avec des pages mobiles et une reliure à anneaux.
Classique(s) : Terme qui caractérise les timbres poste et les lettres du XIXe siècle (au XXe siècle on parle de modernes ou semi modernes).
Cliché : Empreinte d’un dessin servant à en tirer un grand nombre d’exemplaires.
Code postal : Pour effectuer le classement du courrier par régions et par villes (tri avant distribution), la Poste utilise des lecteurs optiques performants devant lesquels défilent les lettres préalablement numérotées par l’expéditeur selon le code postal composé de chiffres et de lettres (ex : 54630 – Richardménil).
Coin daté : Collectionné généralement en bloc de quatre timbres avec la marge de feuille portant la date d'impression. Ce système de datation remplaça celui des millésimes en 1922 avant de voir apparaître d’autres formes de marquage dont, par exemple, le code barre.
Colis postaux : Timbres spéciaux émis pour l'affranchissement des colis encombrants. Les premiers timbres pour colis postaux ont été émis en 1892. A partir de 1935, un tarif spécial « petits colis (moins de 50 kg) verra le jour.
Commémoratif : Timbre, souvent illustré, émis pour célébrer ou propager un évènement, ou une personnalité. La série « 400 ans découverte de l'Amérique », émis en 1893 aux Etats Unies est considérée comme la première émission commémorative. En France, c’est le timbre de Ronsard, émis en 1924 pour le 4ème anniversaire de la naissance du poète, qui est le premier timbre commémoratif.
Communauté française : Etablie par la Constitution de 1958, désigne l’ensemble des pays anciennement liés à la France auxquels elle réserve des tarifs postaux privilégiés.
Contreseing : Griffe désignant une fonction, ou signature manuscrite apposée sur le recto d’une lettre expédiée sans affranchissement afin qu’elle soit délivrée en franchise au destinataire.
Coquille : Portion indivisible du cylindre d’impression des timbres par rotative. En France, le cylindre porte quatre coquilles en typographie, ou trois en taille douce. Le terme « coquille » désigne également une erreur de composition typographique n’ayant aucun lien direct avec la philatélie.
Cote : Valeur, estimée et supposée par les éditeurs de catalogues, qui permet au philatéliste d'évaluer sa collection et de pratiquer l'échange. Cette valeur est souvent fictive (et maximale), car le prix du timbre est fixé par la vente et l'achat au cours du marché. Actuellement, chez les négociants professionnels, les timbres anciens se négocient à 50% de la cote, les timbres plus récents (après la 2ème guerre mondiale) à 75% et les contemporains à 100% soit environ le double de la valeur faciale. Dans les clubs, ou entre particulier, les transactions se font à 10 ou 20% de la cote et à la valeur faciale majorée de 10% pour les timbres actuels.
Côtelé : Se dit d’un papier légèrement plissé, assez semblable à du papier « vergé », mais dont l’état de surface est obtenu par un moyen mécanique. Usage rare, du moins en France, en production philatélique.
Couché : Se dit d’un papier dont la surface est très brillante, glacée (apport de kaolin et surfaçage par calandrage). Les séries jubilaires d’Autriche, quelques émissions des colonies françaises et anglaises ont été imprimées sur ce type de papier qui constitue un très mauvais support pour les couleurs. Il faut conserver ces timbres dans les meilleures conditions possibles car ils craignent l’humidité, les couleurs se fanent et se rayent facilement.
Couleur : Certains timbres, surtout dans les classiques, peuvent avoir des variations de densité d’encrage très importantes au point de sembler différents. Certaines variétés modifient sérieusement la cote.
Cours d’instruction : À partir de 1911 les centres de formation des PTT ont utilisé des timbres d’usage courant surchargés « annulés » pour leur programme pratique. Une deuxième surcharge « spécimen » fut apposée en 1925 en remplacement de ce premier marquage.
Cuir et chair : « entre cuir et chair » est un terme professionnel qui désigne, pour les autocollants (timbres adhésifs), une découpe peu profonde de la première couche de papier n’atteignant pas la deuxième couche de papier qui devient ainsi la feuille de support de l’adhésif.
Daguin : Inventeur français ayant mis au point un appareil manuel permettant, en une seule opération, d’apposer un cachet à date et un texte publicitaire ou un dessin linéaire. Son nom désigne également la machine ou l’empreinte produite.
Date d'émission : Date à laquelle une administration postale met un ou plusieurs timbres en vente au public et à partir de laquelle ce ou ces timbres sont disponibles pour l'affranchissement jusqu'à ce qu'ils soient retirés de la vente (date de retrait) ou démonétisés par l’administration postale.
Décentré : Se dit d’un timbre dont la partie imprimée ne se trouve pas à égale distance des bords du papier ou de la dentelure, c'est-à-dire dont le centrage est imparfait.
Défaut de fabrication : Imperfection visible sur un timbre qui s'est produite lors de la gravure, de la formation du cliché, au cours du processus d'impression ou de la finition. Un défaut qui se reproduit sur l'émission entière ou une partie de l'émission est appelé «variété constante», un défaut ponctuel est dénommé «variété accidentelle».
Défaut philatélique : Se dit d’un timbre qui ne répond pas aux critères qualitatifs de base de la philatélie. Timbres amincis, dentelures abîmées, gomme absente sur timbres neufs, oblitérations grasses et illisibles, décentrage, timbres plissés ou salis sont autant de défauts que l’on qualifie ainsi.
Démonétisation : En France, les timbres gardent longtemps leur pouvoir d'affranchissement. Cependant, pour des raisons politiques, des raisons de fabrication, ou autres, un timbre peut perdre ce pouvoir d'affranchissement : on dit alors qu’il est démonétisé. A la Libération, par exemple, les timbres représentant le Maréchal Pétain ont été démonétisés. Pratiquement tous les timbres français ont encore cours, mais, pour l’affranchissement actuel, il faut tenir compte de la parité entre nouveaux et anciens francs pour les valeurs émises avant 1960 et entre les francs et les Euros à partir de 2002.
Dentelure : C’est le résultat de la perforation (ou piquage : voir ce mot) permettant la séparation facile des timbres. La perforation des timbres fut effectuée d'abord en Grande Bretagne en 1854 sur des machines conçues par Henry Archer. La dentelure est aussi un chiffre qui indique le nombre de dents que l’on décompte tous les 2 centimètres. Une dentelure 13 veut dire que le timbre comporte 13 dents tous les 2 cm. Certains timbres ont des dentelures différentes sur les bords horizontaux et verticaux. Dentelé 13x14 signifie que le coté horizontal a 13 dents et le coté vertical 14. Dentelés 13-14 signifie que les timbres d’une édition sont indifféremment dentelés 13, 13x14, 14x13 ou 14. La dentelure se mesure avec un odontomètre. La qualité des dents, ainsi que leur intégralité, ont une importance capitale pour le philatéliste.
Destineo : La gamme destineo est un ensemble de services que La Poste propose pour des campagnes de courrier de publicité adressée, produites de manière industrielle. Un engagement de qualité en terme de délais est assuré. Des timbres spécifiques destineo sont proposés et utilisés avec des critères de quantités minimales.
Diptyque : C’est une paire de timbres dont l'illustration fait l'ensemble des deux timbres ou dont une partie du motif se poursuit sur le deuxième timbre.
Dispoliste : Liste des timbres, fournie par un philatéliste, disponibles à la vente ou à l’échange souvent accompagnée du prix proposé de chacun. C’est l’inverse de la mancoliste !
Distributeur (timbres de) : Machine automatique avec laquelle il était possible d’obtenir des vignettes d’affranchissement. Mis en place en 1967, ce matériel a fonctionné dans l’Essonne pendant une quinzaine de mois.
Double impression : Reproduction des mêmes impressions sur un même papier une deuxième fois. Deuxième passage d’une feuille déjà imprimée dans la presse, par erreur ou pour un réglage (feuille de passe). Parfois, l'une des impressions peut avoir été faite à sec (simples traces) et l'autre avoir été encrée normalement.
Emission abusive : Terme qualifiant une émission d’un timbre dont le but principal n'est pas l'utilisation par le public ou dont le tarif est particulièrement élevée (c’est souvent le cas des timbres français de la poste aérienne). On appelle également «émissions abusives» celles dont les conditions de vente spécifiques ne permettent pas au public de se les procurer à la valeur marquée (c’est également le cas, ces dernières années en France, lors de salons philatéliques organisés par l’administration des poste).
Emission commémorative (voir également commémoratif) : Timbres-poste ou entiers postaux émis pour commémorer un événement particulier, un personnage célèbre et dont la mise en circulation sera de courte durée. Les timbres émis par la France en 1924 à l’occasion des jeux Olympique et démonétisés quelques mois après sont un exemple type.
Emission commune (ou conjointe) : Emission simultanée d'un ou plusieurs timbres semblables, ou, s’ils sont différents, traitant du même sujet, par au moins deux pays différents.
Entier : Terme utilisé pour désigner une enveloppe, une carte postale, une carte-lettre, une bande ou un emballage sur lesquels des timbres-poste ont été collés à l’avance pour acquitter les droits. Entier postal : Enveloppe, carte postale, carte-lettre ou bande sur lesquelles le timbre est directement imprimé (prêt à poster : PAP).
Epreuve et épreuve de luxe: Les épreuves sont tirées à différents stades de l'élaboration du poinçon original pour contrôler la qualité de l'œuvre. Les épreuves de luxe sont des feuillets sur lesquels est imprimé le timbre, parfois en couleurs divergeant de l'original. Leur tirage est limité.
Epreuves d’artiste : Epreuves réalisées d’après le poinçon définitif à une quinzaine d’exemplaires au plus et dans des couleurs différentes de celle choisie pour le tirage du timbre.
Epreuves d’atelier : Les épreuves d’atelier datent d’avant le 1er janvier 1964. Ce sont des tirages réalisés par l’Atelier du Timbre. Ils comportent des perforations de contrôle.
Erreurs : Bien que le résultat soit quasiment le même il est préférable de différencier les « erreurs » des « variétés » (voir ce mot). Les erreurs sont très recherchées par les philatélistes spécialisés. Le timbre peut être soumis à une erreur de conception, ce sont les erreurs dans le texte ou dans le dessin, ou bien à une erreur de fabrication. Cette dernière pouvant se situer seulement sur une partie de l'impression comme suit :
Erreur de couleur : le timbre est imprimé dans une autre couleur que prévu, souvent dans la couleur d'un autre timbre de la même série.
Erreur de gravure : Une partie de la gravure est erronée. Le graveur s’est trompé de texte.
Erreur de dentelure : le timbre est accidentellement dentelé autrement que prévu.
Erreur de surcharge : Surcharge omise ou surcharge sur une autre valeur que prévu, surcharge renversée ou partiellement absente.
Erreur d'impression : phase d'impression absente, absence de couleur, légende ou valeur faciale omise.
Erreur de filigrane : timbre imprimé sur papier filigrané autre que prévu, ou sur le papier mal posé, qui provoque les filigranes couchés, renversés ou inversés.
Essais : Les essais concernent le réglage de la mise en couleur sur machine lors du calage d’un tirage. Normalement les essais sont détruits par l'imprimerie. Les essais parvenant illégalement sur le marché philatélique sont théoriquement sans valeur. Ne pas confondre avec épreuves ou erreurs. Cependant, certains essais demandés par l’administration, dans le but d’un choix pour un tirage futur, entrent dans les collections et parfois même dans les catalogues. Certains essais sont réalisés sous forme de vignettes.
Etoile : L’une des premières formes d’oblitérations spécifiques de Paris.
Europa : Le 15 septembre 1956 est émise la première édition de ce qui va devenir une publication annuelle « Europa ». Les administrations postales des six pays membres de la CECA mettent en vente des timbres reprenant la même illustration : une tour formée des lettres du mot « EUROPA », en construction puisque entourée par un échafaudage. Aujourd’hui, l’association (Posteurop) compte plus de 50 membres et poursuit ses objectifs de promotion et de représentation des opérateurs publics européens. Chaque année un thème est choisi et chaque pays membre réalise un ou deux timbres Europa.
Expert : Tout philatéliste et n'importe quel marchand de timbre peut se baptiser expert ! Une expertise philatélique, le jugement catégorique concernant l'authenticité ou l'état d'un timbre restera toujours arbitraire si celle-ci n'est pas effectuée par un expert « reconnu ».
Express : Un courrier muni d’un cachet ou de timbres « express » devait être remis au bénéficiaire dès l'arrivée au bureau de destination sans attendre la distribution officielle du facteur. De nos jours, pour le courrier intérieur, la Poste prévoit simplement deux tarifs pour un acheminement dit « rapide » ou « lent » symbolisés respectivement par la couleur rouge et la couleur verte.
F.D.C. : (First Day Cover) Lettre de premier jour : enveloppe, parfois illustrée, affranchie avec le timbre portant le cachet du premier jour de son émission. L'oblitération peut être effectuée par un cachet spécial du 1er jour (voir premier jour).
Faciale : C’est le prix du timbre que l'on paie au bureau de poste. Cette valeur est inscrite sur le timbre mais ce n’est pas forcément la valeur d’affranchissement (timbres avec supplément).
Fac-similé : Exemplaire d'un timbre-poste reproduit dans la même couleur que l'original ou dans une couleur similaire et qui n'est pas destiné à des fins postales. Cette mention, imprimée au recto ou au verso des timbres, indique que ceux-ci sont faux.
Faux : Les « Faux pour tromper la poste » sont très recherchés par les philatélistes, à condition qu'ils soient sur lettre ou oblitérés correctement. Mais ce sont les Faux pour tromper le collectionneur qui sont dangereux pour la philatélie ! Quelques uns des faussaires philatéliques sont, du fait de leur génie, devenus célèbres. Le plus célèbre étant Jean de Spérati dont les produits sont devenus de véritables pièces de collections souvent très onéreuses, comme les « Bojarski » dans les billets de collections. Dangereux sont notamment les trucages comme les fausses gommes, souvent appelées avec euphémisme « re-gommage » ou plus subtilement « dépose de gomme », ou, plus rares, les « re-dentelure ».
Faux de Londres : Timbres émis à Londres, à partir du 1er trimestre 1942, par les très célèbres SOE (Special operations executive) et PWE (Political Warfare Executive) servant à affranchir des enveloppes contenant de la propagande que les agents infiltrés étaient chargés de poster en France. Les gravures reprenaient les timbres Mercure, Iris et Pétain (3 gravures).
Feuille : On appelle une feuille (ou planche) l'ensemble des timbres imprimés sur une même feuille de papier, les feuilles les plus courantes se composent de 25, 40, 50 ou 100 timbres. Certains amateurs se sont spécialisés dans la collection de feuilles, voire même pour certains dans la reconstitution a posteriori de feuilles de timbres ayant servi à l'affranchissement de lettres, chaque timbre est alors identifié par ses ordonnées (x, y) dans la feuille.
Feuillet souvenir : Feuillets mis en vente à l’occasion de Salons philatéliques (C.N.E.P.), offerts à des abonnés (F.F.A.P.) ou acheteurs d’éditions spécialisées en philatélie (F.Y.T.).
Fictif : En 1932, les fictifs ont remplacé, et ceci jusqu’en 1991, les timbres surchargés destinés à la formation (voir cours d’instruction). Il s’agit d’un cadre entourant un chiffre simulant un montant imaginaire et la mention « SANS VALEUR ». Certains comportent également la mention « TAXE ».
Figurine : Mot employé par les offices postaux pour désigner le timbre poste et plus particulièrement les portraits.
Fil de soie : Quelques timbres sont imprimés sur un papier contenant dans la pâte une multitude de fils de soie donnant ainsi un aspect « papier chiné ». C’est au verso du timbre que l’on voit le mieux les traces de fils. Cette technique compliquée a été utilisée par le passé pour empêcher les contrefaçons.
Filet d’encadrement : Les timbres français de 1852 (Présidence) et de 1853 à 1855 de l’Empire, étaient imprimés sur des feuilles portant, à 8 mm du bord, un filet d’encadrement de la même couleur que le timbre.
Filigrane : Est une mesure de sécurité pour éviter les contrefaçons; cette marque se trouve dans la pâte du papier et se voit au regard du timbre par transparence. Le filigrane moins visible se laisse apercevoir en plaçant le recto du timbre sur une surface noire en plastique ou métal et en imprégnant le timbre de benzine (dangereux pour le timbre !). Pour le philatéliste, un timbre de même effigie peut être un timbre totalement différent grâce à son filigrane. La position du filigrane peut paraître (parfois sur la même effigie du timbre) normale, couchée, renversée et inversée.
Filigranoscope : Appareil permettant de mettre en évidence le filigrane d'un timbre-poste. Il existe divers modèles, dont certains utilisent des liquides qui sont plus ou moins dangereux pour les timbres-poste.
Fiscal : Qui concerne le fisc. Les timbres fiscaux ont une valeur fiduciaire non postale.
Fiscaux-Postaux : Timbres émis pour le besoin de l'administration fiscale admis également au service postal (émissions rares).
Flamme : On dit aussi flamme d'oblitération. Désigne la partie d'une oblitération mécanique, autre que la partie ronde qui est le timbre à date. Le nom flamme vient de la première oblitération de ce type qui représentait une flamme (oriflamme).
Flan : Pièce métallique destinée à recevoir l’empreinte d’un poinçon.
Fluorescent (ou Luminescent ou phosphorescent) : Substance ajoutée au papier lors de sa production ou bandes imprimées sur le timbre délivrant sous une lampe ultraviolette un rayonnement secondaire vif servant au tri automatique du courrier.
Fond de sûreté : Verni gras incolore ou impression d’une trame, apposé préalablement sur le papier destiné à l’impression des timbres afin d’en empêcher la reproduction frauduleuse (exemples : Cérès 1849, type Sage de 15c. papier dit quadrillé).
Format : En philatélie le format, exprimé en millimètres, désigne l’encombrement du dessin seul excluant donc les marges. Dans tous les cas il est d’usage de nommer en premier la dimension horizontale.
Foulage : Léger relief, visible au verso d'un timbre, résultant de l'impression typographique.
Franc (ou franco) de port : Cachet officiel reconnu qui signifie que l'objet postal est dispensé de frais de port souvent par les gouvernements et les autorités postales. Ne pas confondre avec l’enveloppe « T » qui est en fait un port payé par avance par le destinataire.
Franchise (ou franchise postale) : Faculté de certains utilisateurs à expédier gratuitement le courrier, correspondance adressée sans affranchissement à certaines administrations publiques.
Franchise militaire : gratuité accordée aux militaires pour l'expédition et la réception de lettres du premier échelon de poids et des cartes postales en nombre illimité. Ce droit s’est matérialisé d'abord par des indications de l'unité militaire, soit manuscrites, soit produites par une griffe ou un cachet, puis par la mention ou les timbres «Franchise militaire» ou «FM».